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Séquences

"Introduction"

[intro_sentence1] Nous sommes en 2084. Pour la première fois depuis longtemps, la Terre connaît une période de paix. Les violences du début du XXIème siècle sont du passé, mais restent encore ancrées dans la mémoire de chacun. Pour la plupart des habitants de la Terre, la Seconde Guerre Froide est une ombre du passé, comme le furent les guerres mondiales pour les enfants de la fin du XXème siècle.

[intro_sentence2] La fin du siècle a vu les conflits se raréfier avec l'avènement des nouvelles technologies et l'amélioration considérable des conditions de santé dans le tiers-monde. Même les violentes actions terroristes ont disparu avec le début de la Deuxième Guerre Froide, laissant un souvenir macabre aux habitants nord-américains et à ceux des terres ravagées de l'Inde... La lutte des classes est désormais au cœur des débats politiques, depuis que chaque nation est équitablement représentée à l'ONU. Partout dans le monde, la qualité de vie s'améliore. Les états se sont renforcés et stabilisés autour des Nations-Unies, qui sont parvenues à s'imposer sur les gouvernements du monde entier depuis leur restructuration. Des groupes de petits états, tout d'abord intimidés par la puissance des blocs chinois et européens, se sont réunis pour former une puissante coalition politique. Pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, la loi et l'ordre règnent sur plus des trois quarts du globe.

[intro_sentence3] Pour la plupart des gens, la vie semble avoir repris son cours.

[intro_sentence4] La première attaque touche la ville de Mumbai le 3 mai 2084. Six petits OVNI sortent du néant et déferlent sur la ville, sans qu'aucune des énormes installations radar couvrant le ciel de Mumbai ne les détecte. Il n'y a ni avertissement, ni explication. Les pertes de la ville la plus peuplée du monde sont colossales : vingt mille civils innocents, et trois bataillons de troupes d'élite sont massacrés en moins d'une douzaine d'heures. C'est à ce prix que les soldats du Commonwealth parviennent à repousser l'avancée des aliens. Puis, aussi soudainement qu'ils étaient apparus, ils retournent à leurs vaisseaux qui s'évanouissent dans le ciel, laissant derrière eux les rues ravagées de Mumbai.

[intro_sentence5] Une réunion d'urgence des Nations Unies ne parvient à aucune conclusion. Les attaques s'enchaînent rapidement, encore plus importantes et mortelles, touchant Bonn, Johannesburg et Bangkok. Quelques nations tentent la voie diplomatique, envoyant des messages en un millier de langues différentes aux aliens qui ravagent le globe. Leurs tentatives sont ignorées. En quelques heures, toute vie humaine est anéantie dans les trois villes. L'attaque est terminée avant que les armées terriennes ne reçoivent l'autorisation de contre-attaquer. Les aliens ne laissent derrière eux que du béton et du sang. Une fois encore, ils disparaissent sans laisser de trace... Mais nul ne doute qu'ils reviendront.

[intro_sentence6] Quatre-vingt sept heures après la première attaque sur Mumbai, la Terre entre en guerre. Pendant deux semaines, toutes les armées de l'humanité tentent de repousser les mystérieux assaillants aliens, en faisant de leur mieux à chaque fois. Les succès sont peu nombreux.

[intro_sentence7] Sans autre alternative, les Nations-Unies prennent les choses en main. La défunte agence anti-extraterrestre "PHALANX" des anciens États-Unis est ressuscitée sous la bannière de l'ONU. Son ancien équipement est remis en service, certains éléments datant de plus d'un siècle. Sa mission : combattre la menace extraterrestre et garantir la survie de l'espèce humaine à tout prix.

[intro_sentence8] Financée par les huit puissances politiques mondiales, et recrutant ses soldats parmi les meilleurs de leurs armées, PHALANX est la crème de l'élite. Elle est la première et unique ligne de défense de la Terre. Elle ne peut échouer, car si tel était le cas, l'humanité n'aurait plus aucun espoir.

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"Situation Politique Avant l'Invasion"

En l'année 2084, la Terre connaissait sa période la plus prospère depuis plus d'un siècle. Peut-être pour la première fois, la paix et la coopération sont la norme plutôt que l'exception. Cette situation nouvelle ne peut cependant être expliquée qu'à travers les évènements brutaux du 21ème siècle.

Pendant la première décennie du 21ème siècle, le Moyen-Orient était le sujet d'occupation principal de toutes les nations du monde. Les tensions ont augmenté lorsque l'Iran, la Syrie, la Jordanie et l'Afghanistan se sont réunis pour former l'Alliance du Moyen-Orient, un corps politique destiné à unir le monde islamique. Peu après, les élections démocratiques en Irak ont fait perdre aux États-Unis leur emprise sur ce pays, qui a alors rejoint l'Alliance du Moyen-Orient, suivi du Pakistan et du Liban un peu plus tard la même année. Israël, effrayé par cette alliance, s'est alors rallié à l'Union Européenne en pleine croissance, et a ainsi été obligé de se soumettre aux lois de l’UE, qui devinrent de plus en plus strictes sur les droits de l'homme et les conventions de guerre. Sa présence militaire dans cette région s'en est trouvée considérablement diminuée dans les années qui suivirent.

Cependant, à l'aube de l'année 2010, l'attention s'est détournée du Moyen-Orient du fait des agissements de plus en plus audacieux de la désormais puissante Chine. La République Populaire s'étendant lentement, depuis plusieurs années, sur les états voisins; et après plusieurs décennies de menaces et de sombres promesses, elle envahit finalement Taïwan en décembre 2010 par une invasion militaire complète. Les Nations-Unies firent plusieurs réprimandes sévères, qui furent toutes ignorées. La communauté internationale débattit longtemps sur la situation, mais n'arriva finalement à aucune décision.

La Seconde Guerre Froide entre les États-Unis et la Chine commença lorsque cette dernière annexa la Corée du Nord et du Sud en 2012, des agents secrets parvinrent à désactiver tout l’armement nucléaire de la Corée du Nord, durant les trois jours que durèrent l'invasion. L'armée populaire, bien entraînée et équipée, surpassait largement en nombre les divisions coréennes, et occupa les deux parties de la Corée bien avant que les coréens aient pu demander de l'aide à d'autres pays. Ce mouvement exacerba encore plus la colère des Nations-Unies, et freina considérablement les relations diplomatiques entre la Chine et la Russie pour les décennies à venir.

Les tensions restèrent fortes à travers le monde pendant toute la durée de la Seconde Guerre Froide, des rebellions se formaient quasiment quotidiennement dans les territoires nouvellement annexés par la Chine. Cependant, ni la Chine ni les États-Unis n'osèrent utiliser l'arme nucléaire pour annihiler le camp adverse.

La guerre s'arrêta techniquement fin 2031, alors que l'économie américaine croulait sous un budget militaire écrasant et que le remboursement des dettes dépassait le produit national brut du pays. La Chine, de son côté, devenue de plus en plus libérale durant ces années de guerre froide, pris la suite des États-Unis dans le rôle d'état mondial meneur, sans vraiment savoir comment le jouer. Ses dirigeants furent peut-être corrompus par le pouvoir, un peu trop affamés, un peu trop fiers. Utilisant l'armée pour forcer leurs décisions politiques, ils tentèrent de ramener la Chine sous l'oppression Staliniste intransigeante de la fin du 20ème siècle. Le peuple désapprouva.

La guerre civile qui suivie fut différente de toutes les autres que la Terre avait déjà connue. Les officiers la comparent souvent à l'enfant bâtard de la guerre du Vietnam et de la Première Guerre Mondiale. Des populations entières furent bombardées, les prisonniers de guerre furent exécutés massivement. Plusieurs villes furent la cible d'attaques nucléaires stratégiques le 7 juin 2034, dont Shanghai, Séoul et New Dehli. Le gouvernement loyaliste lâcha au total six bombes de 50 kilotonnes sur des positions rebelles fortement défendues, décimant aussi bien les rebelles que les civils qu'ils protégeaient.

L'armée loyaliste compta de nombreux déserteurs dans les jours qui suivirent, ce qui fini par sceller le sort du gouvernement. Plus de six millions de vies furent perdues avant que les forces loyalistes ne se rendent le 15 août 2036, après s'être battues jusqu'au bout et ayant massivement employé la stratégie de la terre brûlée. Les rebelles parvinrent toutefois à les repousser lentement jusqu'à l'océan Indien, ce qui marqua la fin officielle de la Seconde Guerre Froide.

"Après la Guerre"

La République Asiatique

Durant les années qui suivirent, la République de Chine réformée, reprenant son ancien nom pré-communiste, réforma lentement les territoires qu'elle avait conquit. À chacun d'entre eux, y compris ceux annexés depuis plusieurs siècles, elle offrit le choix entre l'indépendance ou un siège dans le conseil du nouveau gouvernement, en tant que membre égalitaire et respecté de la nouvelle République. Ayant combattu au côté des rebelles pendant la guerre civile, Taïwan fut la première à intégrer la nouvelle République, la réconciliation avec le continent étant possible depuis la chute du gouvernement communiste. Taïwan devint rapidement un acteur majeur du nouveau conseil, et contribua à envoyer les dirigeants capturés de l'ancien gouvernement devant le tribunal de crimes de guerre à La Haye. La Corée du Nord, autre nation rebelle, choisit également par scrutin, de rester dans la République, espérant ainsi avoir de meilleures opportunités de croissance économique et espérant éviter le retour d'un dictateur. Les coréens ne seront pas déçus.
La résurgence de l'économie chinoise est considérée comme miraculeuse par les historiens contemporains. Les premières percées dans le domaine des nanotechnologies furent accomplies par des chercheurs chinois, ce qui permit à la Chine de signer de nombreux contrat industriels médicaux avec le reste du monde. Malgré les vieilles rancunes et le manque de confiance, les autres nations d'Asie de l'est rejoignirent successivement la République, qui fut bientôt renommée République Asiatique en l'honneur de ses nouveaux membres. Le Japon finit également par la rejoindre afin de renforcer son économie vacillante et sa démographie pilonnée lors de la guerre. Depuis, la République Asiatique a mis un point d'honneur à traiter également les nations membres, ce qui lui a permis d'établir la confiance et la solidarité nécessaire au sein de ses représentants, lui permettant à ce jour, de s’exprimer d’une voix unique représentant les milliards d'habitants d'Asie du sud-est.
Aujourd'hui, l'économie de la République Asiatique s'est complètement rétablie grâce à la commercialisation des nanotechnologies et de techniques holographiques. Elle possède encore une puissante et moderne force militaire, mieux entraînée que celles des autres pays.

Les États Révolutionnaires

Avec la chute successive des États-Unis et de la Chine, le socialisme connu une période mouvementée durant les années postérieures à la guerre. La mort de l'économie des États-Unis fut à l'origine de plusieurs mouvements révolutionnaires, destituant plusieurs gouvernements pro-capitalistes. Avec une structure démocratique déjà à moitié mise en place dans la plupart des états, l'idéal de diriger les citoyens sans corruption pu enfin être mis en place. Cette nouvelle vague proposa de rassembler les principes démocratiques aux idéaux socialistes.
Le continent entier regarda avec horreur le bombardement nucléaire de Shanghai pendant la Seconde Guerre Froide, diffusé jusqu'à la dernière seconde, sur toutes les chaînes du mondes. La nouvelle vague souffrit une nouvelle fois de la chute de la Chine. Chacun pouvait y voir un exemple flagrant du devenir d'une révolution sombrant dans la dictature et le totalitarisme. Les dirigeants furent prompts à trouver une réponse.
Plusieurs états dictatoriaux essayèrent alors de maintenir leur pouvoir, matant les rebellions avant qu'elles ne commencent. Cela causa une réaction violente des plus grandes nations démocratiques, particulièrement de Cuba, du Brésil et de l'Argentine. Soudainement, les derniers rois restants d'Amérique du Sud se retrouvèrent sans allié.
L'un après l'autre, les dictateurs cédèrent face à la population et à la pression politique, et furent remplacés par des collèges d’élus. Plutôt que de s'amoindrir, la révolution gagna en vitesse, le commerce fut encouragé, l'intégration améliorée, et les frontières furent ouvertes en suivant l'exemple européen. Un nouveau réseau d'autoroute fleurit sur le continent et renforça l'économie, permettant une meilleure utilisation des terres arables. Les richesses naturelles d'Amérique du sud furent exploitées comme jamais auparavant, et le prix des exportations fut rehaussé atteignant enfin une valeur correcte.
Aujourd'hui, les nations membres se sont unies sous un même nom : les États Révolutionnaires. Un unique gouvernement représente le continent entier, devenant ainsi un colosse économique, juste derrière l'Union Européenne Élargie. Leur force militaire est petite, mais dispose du meilleur équipement. Leur entraînement n'est pas exceptionnel.

L'Amérique Unie

Alors que l'économie des États-Unis commençait à décliner à la fin des années 2020, un nombre croissant de personnes commencèrent à abandonner le pays pour les terres plus attrayantes du Canada et, ironiquement, du Mexique. La valeur du dollar s'effondra jusqu'à des profondeurs jamais atteintes, ruinant des millions de personnes jusqu'à ce que son cours soit fixé par le FMI et la communauté bancaire internationale. Un projet de réforme brutal fut mis en place pour sauver le pays, impliquant notamment la vente ou le retrait de plus de la moitié de l'arsenal militaire. Pour faire face au remboursement de seize milliards de dollars de dettes, ses taux d'intérêt furent bloqués et ses exportations recentrées sur des produits technologiques ou de luxe. Une restructuration réussie de la NASA, ainsi qu'un prototype fonctionnel de vaisseau spatial, permit de transformer la conquête spatiale en source d'argent dans ce pays dévasté. Cap Canaveral proposa les offres de lancement les moins chères du monde, tout d'abord avec leurs prototypes, puis avec des vaisseaux de conception beaucoup plus avancée. Ceci aida considérablement le pays ruiné à se sortir peu à peu de sa misère.
La coopération entre les nations nord-américaines commença par une aide financière du Canada et du Mexique, qui virent leurs exportations vers les États-Unis chuter dangereusement et voulurent aider leur plus important partenaire à se rétablir. Le nombre croissant d'expatriés rapprocha également les nations entre elles. Puis, lors du plus surprenant revirement politique de 2042, le Mexique élut au poste de président l'américain expatrié Esteban Villa-Lobos Garcia.
L'élection fut vivement contestée. La décision fut cependant maintenue après deux nouveaux comptages des voix, et le nouveau président commença son mandat en juillet 2042. Grâce à une politique adaptée et à son charisme personnel, Gracia parvint finalement à réunir le pays autour de lui, et pu proposer son Plan du Lendemain.
Ce plan consistait à unir le Mexique, le Canada et les USA en une seule nation pour réveiller la toute-puissance nord-américaine. Après plusieurs votes controversés, la majorité de la population des trois pays concernés donna son approbation pour le Plan du Lendemain : 52 % aux États-Unis, 64% au Canada, et 71 % au Mexique. La fusion fut définitive en 2050, lorsque l'Amérique Unie pris sa place parmi les grands du Nouveau Monde. L'industrie spatiale en plein essor se répandit rapidement dans la nouvelle nation, et malgré quelques difficultés, l'Amérique du nord se remettait sur pied.
Aujourd'hui, la dette de l'A.U. (l'Amérique Unie) est passée de seize à deux milliards, et le niveau de vie a presque rejoint celui d'avant le crash. Elle dispose de l'industrie spatiale la plus avancée de la planète, la NASA effectuant près de 70% des lancements mondiaux. Elle exporte en grandes quantités de nombreuses marchandises, et projette de combler ses dettes dans les trois années à venir. Militairement, l'A.U. est la plus faible de toutes les méga-nations. Elle n'a qu'une petite armée de volontaires, et un faible budget consacré à la défense en vertu des décisions du FMI. Cependant, les forces dont l'A.U. dispose sont très bien entraînées et peuvent atteindre n'importe quel endroit du pays en moins de deux heures.

L'Union Européenne Élargie

Lentement mais sûrement, L'Union Européenne agrandit peu à peu ses frontières au cours des dernières décennies. Elle prit pied dans le Moyen-Orient en 2011, lorsqu'elle accepta Israël comme membre associé, puis conforta cette position au moment où Israël et la Turquie devinrent membre à part entière de l'Union en 2017. Plusieurs îles de l'océan Atlantique y firent également leur entrée à cette occasion, ce qui en fit la plus grande expansion de l'U.E. du 21ème siècle.
Après l'arrivée controversée d'Israël comme membre associé, l'U.E. renforça les lois sur les droits de l'homme, la liberté de religion, et la séparation de l'église et de l'état. Elle fut également la première grande puissance de l'ouest à reconnaître officiellement l'Alliance du Moyen-Orient, et à renforcer ses relations avec elle, malgré les protestations des États-Unis. Elle espérait réduire par ce moyen les différences culturelles et ainsi amoindrir les risques d'attentats terroristes. Elle y parvint en grande partie.
En 2028, le Groënland, renforcé par l'immigration des États-Unis, déclara officiellement son indépendance. L'opération se déroula pacifiquement, le gouvernement danois reconnaissant après quelques réticences son indépendance sous la pression politique des autres nations européennes. Dans les mois qui suivirent, le Groenland envisagea de rejoindre les États-Unis en tant que collaborateur, mais choisit finalement de suivre l'Union Européenne lorsqu'elle lui proposa le statut de membre à part entière. Cette adhésion, ajoutée à celles des autres îles atlantiques ayant déjà rejoint l'U.E., la poussa à se renommer « L'Union Européenne Élargie » (l'U.E.E.).
Après le Seconde Guerre Froide, l'U.E.E. a su se placer au premier plan des discussions politiques mondiales. Elle fut la seule nation occidentale à suivre l'Alliance du Moyen-Orient dans son vote de désapprobation des anciennes Nations Unies, après son échec total lors de l'expansion chinoise et de la guerre civile qui s'en suivie. l'U.E.E. approuva également vivement les efforts de l'Alliance pour créer de nouvelles Nations Unies, où chaque nation serait justement représentée, et qui disposeraient d'un pouvoir suffisant pour appliquer les principes pour lesquelles elles avaient été initialement créées.
Aujourd'hui, l'U.E.E. est la plus grande puissance économique et financière mondiale. Cependant, sa bureaucratie encombrante et son grand nombre de pays membre, qui ne s'entendent pas toujours parfaitement, lui confèrent une inertie importante. Sa force militaire est importante et puissante, mais mal intégrée, chaque armée nationale continuant d’employer sa propre langue et ses propres traditions. La coopération militaire entre ces forces est difficile à mettre en œuvre, et nécessite un investissement bureaucratique colossal. L'U.E.E. contribue, pour plus de la moitié, aux forces des Nations Unies, mais ses forces ne sont jamais utilisées en dehors du maintient de la paix. La question de savoir si les militaires de l'U.E.E. ont perdu leur efficacité est vivement débattue depuis plusieurs années à Bruxelles, mais aucune décision n'est jamais sortie de ces affrontements.

L'Alliance du Moyen-Orient

La création de l'Alliance du Moyen-Orient fut une surprise pour tous, y compris pour ses habitants. Elle fut créée dans l'unique but d'affaiblir l'influence de l'occident au Moyen-Orient. Les États qui la formèrent initialement (L'Iran, la Syrie, La Jordanie, et l'Afghanistan) ne pensaient pas qu'elle subsisterait plus d'une dizaine d'années, au bout desquelles elle se fragmenterait sous le poids de ses propres différences.
Cependant, la Seconde Guerre Froide a bouleversé cette issue. La République Populaire de Chine n'était alors plus un allié proche contre l'occident, mais devint une menace potentielle avec un appétit insatiable, regardant avec des yeux gourmands le Népal, certaines régions de l'Inde, et même quelques états souverains à la frontière occidentale de la Chine. Le Pakistan, le Tadjikistan et le Kirghizistan entrèrent précipitamment dans l'Alliance pour se protéger d'une invasion. Les pays arabes suivirent moins d'une année plus tard, cherchant à augmenter leur influence politique vers l'ouest. Sans même le réaliser, une nouvelle puissance couvrant le Proche et Moyen-Orient était née. Cette position était trop avantageuse pour la laisser se désagréger.
L'Alliance étendue, désormais reconnue par l'Union Européenne, s'avança alors sur la scène internationale, avec un moyen de pression : elle avait la mainmise sur la plupart du pétrole encore disponible et la volonté de l'exploiter.
L'économie de l'Alliance gagna en puissance alors que les réserves mondiales de pétrole diminuait. De nombreux fabricants pharmaceutiques vinrent s'installer au Proche-Orient, seul endroit du monde où le pétrole restait à bon prix et en quantité. Ce mouvement, ainsi que celui d'autres industries du pétrole brut, permit au Moyen-Orient de survivre à la "révolution nucléaire" russe et à la migration vers l’énergie nucléaire qu'elle provoqua à travers le monde. L'Alliance continua son expansion avec l'Égypte, l'Ouzbékistan, le Turkménistan, et une partie disputée de l'Afrique aux abords de la mer Rouge. Toute la région de la mer Rouge fut rapidement pacifiée lorsque l'Alliance y déploya son armée pour renforcer ses nouveaux membres africains.
Aujourd'hui, la progression de la prospérité au Moyen-Orient a remplacé les dogmes par la loi séculaire et l'égalité des sexes. L'Alliance est toujours dirigée par des individus : Sultans, Émirs, Maliks, Présidents et Généraux, mais leur pouvoir personnel est limité par celui des autres membres de l'Alliance : aucun ne veut voir un autre dirigeant prendre trop d'ampleur. La contestation politique est tolérée grâce aux pressions de l'Union Européenne et d'autres pays, mais même en 2084 peu de nations membres de l'Alliance sont réellement démocratiques.
Les forces militaires de l'Alliance sont importantes et rapides. Il s'agit de l'une des armées les mieux équipées et les plus efficaces du monde, et elle est régie par des lois encore plus permissives qu'en Amérique Unie ou en République Asiatique. Leur conception de "pertes civiles acceptables" a été source de nombreuses critiques à travers le monde, mais l'Alliance a néanmoins conservé cette notion depuis sa création il y a quarante ans.

La Nouvelle Afrique

Née de la violence et des conflits, la Nouvelle Afrique a trouvé son unification dans la séparation. Les trois premières décennies du 21ème siècle ne furent que la continuation de son déclin, commencé depuis bien trop longtemps, avec ses guerres civiles, ses purges ethniques, et ses atrocités sans commune mesure. Cette triste période prit fin lorsque plusieurs nations de Centre-Afrique mirent sur pied en 2039 le projet de supprimer les célèbres cartels de diamants et de puiser leurs revenus pour le progrès national à long terme.
Les conséquences militaires et économiques furent sanglantes. Les Nations Unies tentèrent différentes mesures pour arrêter les conflits, mais étant encore moins puissantes qu'avant, elles ne purent rien accomplir. Cependant, ce premier groupe de nations africaines fut bientôt rejoint par plusieurs autres, fatiguées d'être le jouet des conglomérats occidentaux. Après plusieurs années d'âpre combat, il parvint finalement à faire tomber tous les cartels, et à conserver les mines d'or et de diamant, parmi les plus grandes et les plus développées du monde. Ce groupe devint ainsi le plus important exportateur de diamant naturel mondial : le cœur de la Nouvelle Afrique était né.
Toutes les nations ayant lutté dans cette guerre contre les cartels commencèrent à travailler main dans la main, à l'exception des territoires loyaux au Commonwealth d'Océanie ou à l'Alliance du Moyen-Orient. Elles s'inspirèrent des réformes sud-américaines et construisirent un vaste réseau routier permettant la circulation des biens et des communications. Cela leur permit également une bien meilleure distribution des denrées alimentaires. Au cours des trente années qui suivirent, la Nouvelle Afrique réussit à éradiquer la famine qui la rongeait depuis longtemps. Elle modifia également ses frontières pour s'adapter à ses contraintes ethniques et satisfaire au désir d'indépendance de ses membres. Elle mit enfin en place, à grands frais, une politique de santé sociale pour ses habitants. Par ailleurs, elle trouva un nouveau développement économique dans la culture et la commercialisation de bois tropical et de fruits exotiques. La nouvelle coopération entre les nations leur permit pour la première fois d'accorder leurs prix à l'échelle du continent ; et comme les États Révolutionnaires avant eux, la Nouvelles Afrique força enfin le reste du monde à payer un prix équitable pour leurs exportations.
Aujourd'hui, la Nouvelle Afrique reste la grande puissance la plus fragile économiquement, mais s'améliorant rapidement. Elle dispose d'une grande armée motivée, mais ses troupes sont mal équipées, leurs armes provenant pour la plupart des anciens stocks américains ou d'équipement soviétique centenaire. À cause de leur équipement défaillant et de la géographie difficile du continent, les soldats ont également des difficultés à se rendre sur les sites éloignés. La plupart du temps, l'armée ne parvient à détecter les OVNI que lors de l’atterrissage, par une de leurs milliers de patrouilles qui combattent la contrebande et le braconnage à travers le continent.

La Russie

La Russie mit plusieurs décennies à se remettre de la chute de l'Union Soviétique et des ravages que le système soviétique fit sur l'économie du pays. La première moitié du 21ème siècle lui fut très douloureuse, alors qu'elle essayait simultanément, de stopper les rébellions incessantes en Tchétchénie, de se réformer après 70 ans de domination par l'état, et de retrouver une place de superpuissance mondiale.
La situation commença à s'améliorer lorsque le premier ministre de l'époque Yevgeny Karamazov accorda à la Tchétchénie son indépendance totale en 2047. Pendant que la nouvelle République Tchétchène implosait sous les luttes internes pour savoir qui devait la gouverner, la Russie s'attela à résoudre ses propres problèmes laissant la Tchétchénie à elle-même, et aux Nations Unies réformées, qui tentèrent immédiatement de stopper ce bain de sang.
Cette situation ne dura cependant pas longtemps, et la Tchétchénie due finalement se résoudre à retourner sous la sphère d'influence de la Russie. Pour la première fois, cependant, elle le fit de son propre gré.
La relance économique de la Russie commença avec l'exploitation du pétrole sibérien, profitant de l'appauvrissement des réserves du Moyen-Orient. Des nouvelles techniques et des équipements spécifiques furent nécessaires pour résister aux conditions climatiques difficiles de la région. Par la suite, la Russie entama la construction d'une série de nouvelles centrale nucléaires, et investit des sommes considérables dans le développement de nouvelles centrales plus petites, plus sûres, et, plus important encore, plus écologiques. Cela nécessita le passage de l'Uranium enrichi au Thorium dans toutes les centrales russes nouvellement construites, basé sur une conception plus avancée d'"amplificateur énergétique", un nouveau type de réacteur à fission dont le premier prototype fut construit près de Rome de 2004 à 2011. Deux des nouveaux réacteurs restèrent cependant alimentés par des déchets radioactifs de Plutonium afin de faire disparaître les armes nucléaires inutilisées et les déchets des anciennes centrales.
Puis, huit ans après l'indépendance tchétchène, la "révolution nucléaire" russe commença réellement avec l'invention du post-traitement des combustibles utilisés, qui permit de convertir 90 % des déchets d'un amplificateur énergétique en éléments radioactifs ne nécessitants plus que quelques semaines, contre plusieurs siècles auparavant, pour perdre leur potentiel radioactif. Les russes mirent ainsi fin à la crise énergétique : la fission nucléaire devint sûre, relativement propre, et les réserves mondiale de thorium étaient suffisantes pour durer un millénaire.
Aujourd'hui, la plupart des républiques, anciennement soviétiques, ont rejoint la Russie, suivant l'exemple des autres grandes nations, désirant l’avantage des nouvelles technologies nucléaires et des exportations énergétiques de la Russie. La révolution nucléaire continue encore aujourd'hui avec le développement progressif et la commercialisation de l'énergie par fusion. Bien que son économie soit encore instable, le pays est maintenant en meilleure forme qu'il ne l'a été depuis des siècles, que ce soit sous les Khans, les Tsars, ou les Soviétiques. Son armée est ancienne, mais très bien entraînée, disciplinée et professionnelle. De plus, les nouvelles recrues sont faciles à trouver.

Le Commonwealth d'Océanie

Le Commonwealth des Nations, organisation politique constituée de la plupart des pays de l'ancien empire britannique, perdit beaucoup de pouvoir lors de la Seconde Guerre Froide. Tout d'abord, le Pakistan coupa ses liens avec le Commonwealth pour rejoindre l'Alliance du Moyen-Orient. Puis, alors que les États-Unis s'écroulaient, l'Angleterre et le Canada ne s'occupèrent plus que d'eux mêmes, et leur participation diminua jusqu'à ce qu'en 2030, ils n'aient plus de membre que le nom.
L'influence grandissante de la Chine pendant la guerre obligea l'Inde et l'Australie à augmenter considérablement leurs forces militaires, à des coûts difficilement supportables pour leurs budgets. En 2035, l'Inde devint un champ de bataille de plus de la guerre civile chinoise. Les troupes gouvernementales chinoises expérimentées défirent facilement les militaires indiens en quelques escarmouches sanglantes, et prirent la plus grande partie du pays pendant que les rebellions naissaient.
L'Australie s'engagea à mettre sur pieds une intervention militaire à grande échelle avec l'aide de plusieurs autres membres du Commonwealth d'Afrique du sud. Après des semaines de combat brutal, les divisions australiennes parvinrent à rejoindre les forces rebelles chinoises et les régiments survivants de l'armée indienne. Ensemble, ils annihilèrent la quasi-totalité de l'armée gouvernementale, signée par leur reddition en 2036.
Le prix fut élevé. Les régions conquises de l'Inde étaient dévastées, le pays n'avait plus de gouvernement après le bombardement nucléaire de New Delhi, et la famine commençait déjà à ronger la population. L'Inde commença à céder ses régions les moins riches aux autres nations, et accorda leur indépendance à plusieurs zones proches de la frontière. Les nations restantes de Commonwealth entreprirent de reconstruire l'Inde, bien que nombre d'entres elles abandonnèrent le projet et le Commonwealth afin de rejoindre une autre super-puissance.
La reconstruction de l'Inde eut pour effet d'unifier les membres du Commonwealth restants en une seule grande nation. Elle utilisa l'avantage de son emplacement géographique autour de l'océan Indien et le Pacifique sud pour imposer une taxe sur les bateaux circulants dans leurs eaux. La flotte du Commonwealth, quant à elle, n'était pas taxée et s'imposa rapidement comme leader du marché maritime. Par la suite, lors de l'effondrement des cartels de diamants en Afrique, le Commonwealth fit main basse sur plusieurs mines dans ses terres et les exploita intensivement.
Aujourd'hui, le Commonwealth des Nations a changé de nom pour le "Commonwealth d'Océanie", ou même juste l' "Océanie". Depuis sa création, il a accueilli plusieurs pays qui ne faisaient pas parti du Commonwealth, comme Madagascar, le Zimbabwe ou l'Indonésie, étendant ainsi son pouvoir sur les eaux d'Océanie. Bien qu'il ne puisse rivaliser économiquement avec les autres nations, il a fait sa propre niche et espère y rester paisiblement.
L'essentiel des forces militaire de l'Océanie réside dans sa flotte. Son armée terrestre est ridicule comparée à celle de toutes les autres nations, à l'exception de celle des États-Unis. Elle ne se sert que de forces de défense, avec un entraînement et un équipement de niveau moyen. Elle peut cependant répondre rapidement aux situations d'urgence.

"PHALANX et les Conséquences de Mumbai"

Le "Projet PHALANX" vit le jour au département de la défense des États-Unis en 1955, après plusieurs années d'inquiétude grandissante quant au nombre en constante augmentation d'OVNI aperçus à travers le monde. L'éventualité d'une invasion extraterrestre effrayait les politiciens déjà hantés par la puissance nucléaire de l'Union Soviétique. Si la possibilité de l'existence d'une vie extraterrestre hostile dans l'univers semblait être très faible, celle qu'une telle vie trouve la Terre dans l'immensité spatiale semblait minuscule. Mais l'Amérique pouvait-elle prendre le risque de la négliger ?

Les partisans du projet mirent deux ans à trouver un soutien dans les hautes sphères décisionnelles. Finalement, en 1957, PHALANX reçu sa première allocation budgétaire. Une partie conséquente de ce "budget noir" fut consacrée à la construction d'un complexe souterrain élaboré dans le désert du Nevada, au sein des terres de la Base de l'Air Force Nellis. Le complexe fut baptisé "Centre de Commandement des Opérations du Pacifique PHALANX", équipé du matériel le plus sophistiqué, et maintenu par le personnel le plus compétent pour se défendre au mieux contre une éventuelle invasion extraterrestre sur le sol américain.

Le projet fut un franc succès lors de ses premières années, développant de nouvelles technologies révolutionnaires et construisant des prototypes novateurs, pour un prix bien moindre que celui qu'aurait dû payer un entrepreneur civil. Par sa nature, PHALANX fut sujet aux batailles budgétaires annuelles, mais ses succès en R&D suffirent pour convaincre les plus réticents de continuer à financer le projet.

Cependant, le monde continuait à évoluer pendant que PHALANX se préparerait à un événement qui n'arriva jamais. La guerre du Vietnam provoqua une augmentation considérable du budget militaire, mais les fonds alloués à PHALANX, ou à des projets similaires, ne firent que de s'amenuiser au profit de la guerre. Malgré les requêtes répétées pour augmenter les fonds, le Comité des chefs d’États-majors interarmées refusa de dépenser d'avantage pour ce programme fantaisiste, acceptant uniquement de le laisser en état grâce à son effort de recherche. Une grande partie des fonds restants furent alors consacrés, tant bien que mal, à entretenir l'équipement vieillissant encore en service et à continuer faire fonctionner les laboratoires.

PHALANX ne se remit jamais complètement de la guerre. Elle ne retrouva jamais les budgets dont elle disposait dans les années 50, ses années de gloire étaient passées. Elle fut cependant la source de certaines nouvelles technologies utilisées pendant la Guerre du Golf, et connu même quelques soubresauts après une légère augmentation budgétaire au début du 21ème siècle. Malgré cela, après quelques inventions créatives, le projet retourna dans l'ombre.

La Seconde Guerre Froide draina la faible vitalité restante du le projet. Ses commandants se battirent pour garder le projet actif, sans même avoir assez d'argent pour faire voler leurs appareils. Mais même l'invention de la soie d'araignée artificielle ne suffit pas à les sauver du crack économique américain. La ruine du pays entraîna la chute progressive de tous les programmes militaires non essentiels du pays, et le projet PHALANX fut finalement supprimé du budget en 2027, cinq mois avant son 70ème anniversaire. Le personnel fut licencié, la base démontée, et l'équipement mis au placard. Le projet fut rapidement oublié.

Jusqu'à ce qu'un vieil homme le ressorte le 9 Mars 2084, se souvenant de l'avoir vu mentionné dans un vieux dossier poussiéreux dans son ancien bureau démoli depuis longtemps.

L'horreur et l'ampleur des événements de Mumbai choquèrent le monde entier. L'existence d'une vie extraterrestre intelligente dans l'univers n'était désormais plus de l'ordre de la croyance. Non seulement elle existait, mais elle avait choisi le pire moyen de se faire connaître. Les massacres furent trop importants pour être dissimulés par les gouvernements nationaux. Des vidéos des évènements montrant les rues encore fumantes et baignées de sang furent diffusées sur toutes les télévisions du monde. Les aliens n'avaient laissé aucune autre trace de leur passage : leurs morts avaient été emportés et tout équipement ayant pu leur appartenir avait été ramassé.

La panique se répandit dès que les émissions télévisées de Mumbai relayèrent l'information, et la situation empira encore lorsque la population apprit les massacres de Bonn, Johannesburg et Bangkok. Le monde savait qu'on lui avait rendu visite, et commençait à réaliser qu'il était attaqué.

La recherche de solutions fut frénétique. Les Nations Unies restèrent en session pendant plus d'une semaine. Des plans émergèrent et disparurent aussitôt. Le monde était sans défense contre une invasion extraterrestre, à la fois militairement et psychologiquement. Personne n'était préparé à cela. Le scénario apocalyptique oublié au fond d'un tiroir d'un bureau gouvernemental que personne ne trouvait crédible était en train de se réaliser. Et la population demandait des réponses, que personne ne pouvait donner, et des ripostes que personne ne pouvait entreprendre.

Les Nations Unies ne s'accordèrent que sur quelques points. Sur ordre du Conseil de Sécurité, la NASA évacua les stations spatiales 1 et 2, ainsi que la colonie permanente lunaire. Toutes les missions planifiées à destination de Mars furent retirées des calendriers. Sur tous les sujets importants, les Nations Unies restèrent muettes. Des pays voulurent construire de gigantesques défenses orbitales, pendant que d'autres réclamaient l'autorisation d'utiliser des missiles nucléaires pour intercepter les OVNI. D'autres encore avaient des projets toujours plus farfelus. La situation empira alors que les jours passaient, jusqu'à ce qu'un vieux diplomate se souvienne du projet PHALANX.

Ayant obtenu l'accès complet aux anciens dossiers américains, les Nations Unies découvrirent avec stupéfaction les plans, équipements, et manuels d'entraînement du projet : la réponse détaillée à un scénario d'invasion. Ils décidèrent aussitôt de ressusciter PHALANX et de l'équiper afin qu'elle puisse défendre la Terre contre la menace extraterrestre. Malheureusement, tous les anciens membres du projet étaient soit mort, soit mourant. Une nouvelle équipe devait être mise en place.

Après un vote unanime, il fut décider de garder le projet aussi secret que possible, à l'unique discrétion des responsables politiques et militaires les plus gradés du monde. Pendant qu'une petite équipe travaillait ardemment à recréer PHALANX, la population était bercée de doux mensonges. L'ancien équipement fut sorti des entrepôts, les manuels furent dépoussiérés, et le stock d'arme fut reconstitué. Couverte par les huit grandes puissances mondiales, PHALANX reçue le budget, le support, et les hommes dont elle avait besoin pour partir en guerre.

Il ne lui manquait plus qu'un commandant.